gendarmerie Bahamas

J.marc a écrit:

Merci Gunthar, De temps à autre, ça fait fait vraiment plaisir à lire!  
La petite vis, elle est côté accélérateur, hein, ça m'aurait fait gagner du temps si on me l'avait dit...

Moi qui fuit les vieilles comme la peste, ton texte me donne presque envie de les lorgner à nouveau...

Merci, ça m'a aussi fait plaisir de l'écrire.

Pour la petite vis, ben oui, je cherchais pas sous la poignée d'embrayage. 
Le seul trou exploitable, c'est celui où il y a la cruciforme qui tient tout le commodo, ça peut pas être ça.
Z'ètes surs que sur un modèle 93, il y a encore ce dispositif ?

Je me demande comment on peut accepter de rouler sur une meule aussi propre 

T'as pas peur de la salir ? 

gunthar a écrit:

J.marc a écrit:

Merci Gunthar, De temps à autre, ça fait fait vraiment plaisir à lire!  
La petite vis, elle est côté accélérateur, hein, ça m'aurait fait gagner du temps si on me l'avait dit...

Moi qui fuit les vieilles comme la peste, ton texte me donne presque envie de les lorgner à nouveau...

Merci, ça m'a aussi fait plaisir de l'écrire.

Pour la petite vis, ben oui, je cherchais pas sous la poignée d'embrayage. 
Le seul trou exploitable, c'est celui où il y a la cruciforme qui tient tout le commodo, ça peut pas être ça.
Z'ètes surs que sur un modèle 93, il y a encore ce dispositif ?

Je blaguais, je me doute bien que tu cherchais la vis du bon côté.
Je pense qu'elle ne doit pas y être sur ta moto. Même vraiment pas doué, tu ne peux pas la manquer.

bib a écrit:Je me demande comment on peut accepter de rouler sur une meule aussi propre 

T'as pas peur de la salir ? 

Je me demande comment on peut rouler sur une meule moins propre.
Ces photos c'était avant que je la nettoie l'après midi. Les joints spi, avant de mourrir, avaient pulvérisé de l'huile partout, sur le carénage, les roues et même sur les freins, je les trouve moins bien qu'au début. Et les échappements étaient moins propre que des petites cuillers, j'avais du rouler dans des flaques. 

Et après ce nettoyage, mon compteur qui foirait s'est remis à marcher impec. 

En fait, comme je suis incapable de mécaniquer mes motos (sorti de la théorie, je démonte pas une bougie), mon truc à moi pour qu'elles ne tombent pas en panne, c'est de leur faire sentir que je les aime, je les caresse avec une éponge, je les brosse délicatement avec un jet d'eau, je gratte les résidus de goudron, je détrempe les fientes avant de les essuyer, je les polishe mais pas trop fort et après je les cire, je leur rénove l'alu et les chromes. 
Et elles le sentent ces chiennes concupiscentes, que je les aime. Alors elles ne me lâchent jamais. 
D'ailleurs, la seule fois où une moto m'a fait une vilennie, elle avait 6 mois de crasse parisienne sur elle. 
Maintenant, je fais gaffe.

J.marc a écrit:

gunthar a écrit:

Pour la petite vis, ben oui, je cherchais pas sous la poignée d'embrayage. 
Le seul trou exploitable, c'est celui où il y a la cruciforme qui tient tout le commodo, ça peut pas être ça.
Z'ètes surs que sur un modèle 93, il y a encore ce dispositif ?

Je blaguais, je me doute bien que tu cherchais la vis du bon côté.
Je pense qu'elle ne doit pas y être sur ta moto. Même vraiment pas doué, tu ne peux pas la manquer.

Gabounette m'a dit où la trouver précisément. Et surtout qu'il y avait un bouche trou. 
Typiquement schleu, mettre un bouche trou à 1 centime pour économiser une vis à trois centimes, pour la vendre 13 euros 25 ans plus tard.

Tu l'as trouvée?
C'est peut-être pour gagner du poids et de la vitesse.
La Flatisteam a-t-elle cette vis?

Je suis soudé à l'ordinateur et la BM est dans l'ombre, au fond du garage devant la Bonniche, alors...

Flatosaure a écrit:

gunthar a écrit: A Pâques, je dois aller à Toulouse puis rejoindre ma femme et mes gosses dans le nord de l'Espagne en dessous d'Argelès.

Vers Cadaqués ?

A priori, ma femme a trouvé une pension sympa à Begur, pas loin de Gérone (Girona).

C'est bien Begur ?

Ah ouais, c'est joli. Y'a un château (enfin des ruines) d'où t'as une super vue.
Les îles Medes sont pas loin, tu peux y faire un tour en bateau depuis l'Estartit, de Begur même je sais pas.
Tout ce coin est sympa, des côtes rocheuses découpées, de belles plages, tu manges et tu bois bien, au printemps c'est trop tranquille.

Merci pour les infos.
Bon, et bien 
YOUPIE !

Et toi, tu es sur Barca même ?
J'y ai un couple d'ami, pas impossible qu'on y aille une journée en famille. 

Je te ferais un MP pour voir si t'as une heure à perdre

Pas Barça même, à une vingtaine de km dans les montagnes.
N'hésite pas si tu passes

Belle présentation. Pourtant je suis étonné que tu ne lui trouves pas plus de caractère, à ce moteur.
Remarque, c'est ce que je me dis lorsque je descends du Sportster pour reprendre ma R100R (qui est encore plus douce que la RT je crois).
Et puis au bout de quelques kilomètres, je me sens tellement naturellement bien sur la R que j'adore ce moteur coupleux et facile.

Mais ce qui me séduit le plus sur ces BM, je pense à toutes celles que j'ai essayées ( ma préférée ayant été la 90/6), c'est cette homogénéité moteur/partie cycle qui donne envie de rouler rouler rouler.....

En fait, on est d'accord, il a bon caractère ce moteur, coupleux et facile... comme une turbine. Doux et vibrant moins qu'un 1150 4 soupapes. 
Mais la courbe de couple a du être tracée à la règle, y a pas de grosse patate en bas ni d'envolée en haut, ça marche bien partout, sans surprise ni frisson.

Et effectivement, pour faire 500 bornes de route dans la journée, sur de la suspatte bien molasse et derrière un carénage douillet, c'est parfait. C'est même délicieux.

Mais quand je remonte sur ma Bonnie qui n'a que 12 ou 15 ch de plus, j'ai l'impression d'être tombé dans top gun. Et on peut pas dire que la Bonnie ingestion ait un énorme caractère, même un peu libérée... 

Du coup j'ai du mal à comprendre qu'on puisse lui (la R100) faire jouer une partition roadster ou café racer : dopé, je dis pas, en ancienne version 70 ch, je sais plus (j'ai fait 100 bornes avec un 100 RS, mais y a très très longtemps), mais en 50 ou 60 ch, faut pas déconner, c'est un bon percheron. 
Mais peut-être que je me trompe. J'aimerais bien essayer : ça doit faire des motos très très agiles et légères, relativement confortables (sauf parfois la selle...) qui vont bien partout. Ca m'ouvrirait peut-être de nouveaux horizons...

Retour lundi d'une grosse promenade de 2500 km dans le sud ouest et la catalogne. 
Et deuxième post vu que le premier a été "bouffé" par un bug de la box...

Ca faisait des années que j'avais pas roulé autant en aussi peu de temps et je ne pensais pas aussi bien supporter côté dos. Cette moto me plait de plus en plus et m'a même surpris. 
J'ai fait essentiellement de la départementale et je la savais facile dans le sinueux. Mais j'avais pas encore fait de montagne et elle m'a bluffé dans la montée, retour d'Espagne, vers le col de Puymorens. Et dans la descente aussi. 
Je crois que je vais plus vite avec cette mamie qu'avec mes ex 1150 (RT et R) et même que la R1200R. 
Je ne sais pas bien l'expliquer, mais comme je ne suis pas un pilote, que je ne sais pas bien forcer au guidon et peser sur les repose pieds, cette moto légère et ses pneus étroits me met plus en confiance. C'est con à dire, mais je prends plus d'angle avec la vieille qu'avec mes neuves, et je passe plus vite aussi je crois - en fait, j'en suis sur -, et surtout sans jamais me faire peur. 
Avec la RT, il peut y avoir un virage dans le virage, on peut improviser, la moto ne se raidit pas. Sur une grosse correction (virage qui se referme ou trou à éviter) on peut la sentir se tordre un peu, mais elle refuse pas et ne demande aucun effort. Sur les modernes, j'ai eu des trouilles, me suis senti embarqué par le poids, senti la moto se raidir, se relever. 
Je parles de virages serrés, pas de grandes courbes prises à 120 où je n'ai jamais rien eu de mieux que la R12, là ou la RT ondule un peu. 

Il m'a semblé que la clef, c'est ses pneus étroits. quand on penche, il n'y a pas de changement de point de contact, on ne sent pas d'effort sur la direction et dans le chassis. C'est léger, ne demande aucun effort, c'est neutre : ça n'engage pas et ça ne se verrouille pas. On peut prendre les freins en virage, comme avec le telelever, mais s'il faut en plus augmenter ou réduire l'angle, c'est bien plus facile. A un moment, ça m'a rappelé une moto qui m'avait bluffé vers 1995 : la guzzi california qui m'avait donné l'impression, comment dire, d'avoir le roulement de direction au milieu du cadre, d'être articulée en son centre, les roues avant et arrière travaillant à égalité et prenant le virage ensemble alors que d'habitude, on sent l'arrière et tout le cadre travailler pour suivre l'avant. Même sensation avec la RT.

A un moment, en montant vers Puymorens (le tunnel, j'ai pas été plus haut, on m'attendait à Toulouse), j'ai rattrapé un couple qui se baladait peinard sur un gros machin qui s'avèrera être une ZZR 1400 . De courbe en épingle, je me rapproche peu à peu et forcément, quand je suis dans le rétro du gars avec ma façade de vieux tromblon, le gars accélère un peu. Et puis beaucoup parce que je recolle ce qu'il me prend dans les minis bouts droits à chaque sortie de virage. Pneu arrière énorme. 
Le rythme reste raisonnable, le type se dépouille pas, il joue sur le couple dans les sorties de virage et me largue mais je le sens à l'agonie dans chaque virage vu qu'il garde des trajectoires d'auto-école (bien à droite mais en élargissant à chaque sortie), et sa passagère aussi qui n'a pas l'air d'aider à la manoeuvre, droite comme un I. Moi, je met un peu plus de watts que d'habitude, ça monte à 5 000 tr/mn et je lui maintiens le carénage gendarmesque dans les rétros. Jusqu'au moment ou dans un gauche bien serré, j'ai la visibilité, lui plante les freins,  et je lui fais un intérieur bien propre, bien sur l'angle et rebelote pour lui dire au revoir dans le droite qui suit. L'impression d'être un vieux lapin qui dépasse un cheval de course. Cheval de trait peut-être...
C'est un peu gamin, mais ça fait toujours plaisir. 20 ou 30 bornes plus loin, quand il est passé, je finissais ma clope. Et j'en avais pas arraché la moitié avant de l'allumer comme je faisais avec mon pote François quand je voulais lui montrer que je l'avais bien pourri...
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On a les plaisirs qu'on pneu et c'est pas qu'un jeu de mot.

Sinon, j'ai passé les 50 000 km au retour, en Lozère, 
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ce qui me fait quasi 6 000 km entre la Toussaint et Pâques. Mais ça va se calmer cet été vu ce que j'ai ressenti derrière le carénage en Espagne, passé 22 ou 25°C : on manque d'air et les pieds suent dans les bottes.
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Sinon, content du pare brise à moumouille : je vois bien au dessus et ne met plus des bouchons d'oreille que pour les bouts d'autoroute.
Ravi de la selle refaite par Jonathan : bonne hauteur qui déplie les jambes, pas mal au cul, pas mal au dos.
Super content des feux de jour installés par Pizza, des Led 3 ou 4 W dans des vieux antibrouillards qui, sans éblouir, augmentent la surface lumineuse de la moto et la rendent plus visible dans le trafic. Seul problème, alors que les boulons sont bien serrés, ils pivotent vers la gauche sans doute à cause des vibrations. Ca doit avoir un rapport avec la rotation de l'eau dans une bonde de lavabo. Faut aussi que je revoie les masses, un peu intermittentes sans doute à cause des pattes chromées sur arceau chromé.
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Sinon, petit souci de durit de frein avant. J'ai pas fait de photos, la moto est au fond du garage devant la Bonniche et faut que j'abatte du boulot mais je peux expliquer : la durit se balade bizarrement à la sortie du carénage, juste avant le T de distribution aux deux disque avant. Il me semble que c'était fixé avant, mais je suis pas certain. 
Comme je la prends pour aller en Picardie demain, j'aimerais bien arranger ça avant. Déjà mettre un bout de scotch américain pour protéger des frottements. Je ferai des photos demain.

J'ai pensé comme toi, au sujet des pneus, en repartant sur ma R après l'essai de la 1200 Scrambler.
Sinon, pour tes phares qui pivotent à gauche, c'est normal une fois que Pizza y a mis les pattes. On a beau lui dire " pas de politique sur ce forum", il s'en fout.

Avec le retour de la froidure le matin, le gros machin sous un drap au fond du garage me refait de l'oeil. 
Je l'ai pas prise depuis juillet, et encore, c'était pour lui mettre 30 km histoire de la faire tourner.

Un plaisir de faire glisser le tissu et de retrouver cette couleur insensée, ce bleu de lagon caraïbe dans la grisaille du garage.
 
Optimate la veille, contact, starter à fond, robinet ouvert 5 mn avant, coup de gaz au démarrage, et elle a pété au premier coup de pouce.
Le coup de gaz avec le starter à fond, c'est le seul truc que j'ai trouvé pour démarrer du premier coup, et ça marche impec.

Content de la retrouver et toujours cette sensation étrange d'avoir un machin deux fois plus gros que la Bonneville, et pourtant deux fois plus léger et maniable. Cette baleine prend les coins de rue comme ma fille sur un vélo. Moins content de retrouver le hurlement du tambour arrière au moindre freinage. Pratique pour les piétons que ça paralyse net . 
Un dépoussiérage-nettoyage n'y a rien fait, faut peut être envisager un graissage...

Le lendemain, je me suis détroussé les bras, et je lui ai greffé le top case Krauser pêché sur le bon coin. Faut dire que la mini boite à gants qui en faisait office m'a fait une sale blague au printemps dernier : mal fermé à la pause le couvercle qui s'ouvre dans le mauvais sens a laissé s'échapper une paire de gants hiver raide neufs (et aux normes, mes seuls dans ce cas) et deux trois bricoles. 
C'est ainsi qu'il a scellé son destin : finir ses jours sur la RT de Gabounette. 

Détail étonnant, à vide, cette mini boite à gants pèse bien plus lourd que le nouveau vieux Krauser qui doit pourtant contenir à peu près le quintuple.

Bref, grâce aux tuyaux de Nortonton (pour le support Givi pour K75 et K100 qui va parfaitement sur la R100), aux plaques de plastiques divers et variés de Zouaverifle pour fabriquer une platine à démontage lent (6 vis quand même), voici le résultat.
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Bizarre, ça penche dans le mauvais sens, mais je préfère ça à ceux qui dégueulent vers l'arrière comme une benne. 
Et pis ça me fera un léger appui aéro sur le train arrière pour les grandes courbes à deux-dix.
Vous noterez que le design du couvercle et d'un aérodynamisme stupéfiant. Un peu comme un extracteur au cul d'une Ferrari.
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Je suis un peu déçu par la contenance : un modulable ne tient qu'à condition de le coucher sur le coté. Mais doit bien y avoir 25 litres quand même et il ne servira pas pour les trucs lourds : juste le duvet, la combine de pluie, des gants de rechange, un pull, un paquet de Tena et le Colt 45. 

Pour la solidité, j'ai collé  à l'araldite sous le fond extérieur deux plaques d'ABS découpées savamment au travers desquelles passent les vis du support. Et à l'intérieur une plaque fine de plastique transparent (Macrolon ?) qui fait rondelle géante en plus de grosses rondelles acier + caoutchouc. Détail bien pensé par le vendeur, à l'avant du plancher ressortent deux gros tétons en alu pour attacher un tendeur si on trimballe en plus un sac de selle. Ou bien c'est juste pour l'amarrer et être sur de pas le paumer...
Reste à faire un double de l'unique clef.
Et à le charger...
Je devais partir à la Toussaint dans le sud en solo à moto, et pour finir j'emmène mon grand lardon de 11 ans qui veut plus aller en colo. En bagnole donc...
Je me plains pas, j'aurai quand même réussi à faire 8 000 km avec en un an tout rond. Et presque autant avec la Bonneville.

On dirait le croisement entre un poisson perroquet et un dromadaire

Merdalors, moi qui croyait avoir une moto féline et racée qui allume la jalousie dans le regard des hommes et le désir dans la culotte des femmes.

Je savais bien que j'aurais du reprendre un K100.

Consoles toi, tu vas pécho chez les amatrices de chasse sous marine dans le désert, c'est pas rien

Temps parfait ce week-end pour reprendre la RT et aller en Picardie pêcher des pêches, un peu frais avec possibilité de pluie au retour.
Elle n'avait pas tourné depuis la mi juin vu que j'avais pris mes quartiers d'été avec la Bonneville. 

Petite angoisse en descendant au garage : elle démarre ou pas ? J'avais retiré la masse de la batterie pendant l'été (merki Nortonton) et mise à charger la veille. 

les clefs de la Triumph dans la poche au cas-où, je retire le drap de ma grosse turquoise, ouvre les robinets, charge les valises et... ça part du premier coup, avec ma nouvelle méthode infaillible : starter à fond de fond et un petit coup de gaz en prime. 

Content de la retrouver. En fait, tant qu'on ne passe pas les 25°C, le carénage est largement supportable, et même bien agréable avec un blouson d'été quand on arrive le soir à la fraiche. Sapé comme j'étais, la Triumph m'eut enrhumé. 
Le contraste avec ma nouvelle T120 est décidément énorme, le moteur semble lymphatique, les vibrations désagréables vers 4000 tr/mn, la montée en puissance totalement linéaire. Pourtant, le charme opère, surtout à bas régime, en s'extrayant des ronds points en troisième à 1500 tr/mn quand on sent les petits coups de piston et le souffle des explosions, comme un murmure métallique. 
Mais c'est le châssis qui continue à me bluffer. Les premiers virages, il faut toujours que je corrige vu qu'elle tourne trop. Jamais eu une moto qui bascule aussi volontiers sur l'angle.
J'aurais mis quasi trois heures pour abattre les 170 bornes de départementales, j'ai souvent roulé à 80 et c'était quasiment agréable, même si à cette vitesse, la moto bouge beaucoup plus au vent latéral qu'à 100-110.
Le ciel était splendide, des armadas d'énormes nuages blancs qui traversaient l'azur tels des paquebots, une lumière de fin d'après midi à se damner, un air doux comme une couette. 

En fait, je n'ai plus du tout envie de vendre cette moto, même si le piège de la vignette Crit'air se referme : en 2019, il est probable que l'interdiction de circuler pour les motos d'avant 2000 s'étende jusqu'à l'A86 et il faudra que je fraude pour quitter ma banlieue. 
Au delà du fait que j'ai réglé mes problèmes de pognon et n'ai plus besoin de m'en séparer, je serais bien en peine de la remplacer. 
Qu'est ce qu'on peut s'offrir pour 5000 € qui permette de rouler en hiver ? Le seul truc qui pourrait me brancher, c'est un R1100RT, mais ça tient moins chaud, c'est pas plus confortable, on en met moins dans les valises et je pourrais pas m'empêcher de prendre l'autoroute. 

Sinon, une question, comme faire faire la révision chez Sabater sous Toulouse est un rien compliqué, vous me recommanderiez qui en RP ? JP Flat ou l'Atelier du roule toujours ?

gunthar a écrit: vous me recommanderiez qui en RP ? JP Flat ou l'Atelier du roule toujours ?

Joaquim sans hésiter.
D'ailleurs, tu étais intervenu sur le topic qui lui est consacré: Docteur Joaquim - Une perle de Mécano en Ile de France
Sinon, il y aussi Légendes Motorcycle à Neuilly-sur-Marne.

Exact, et ensuite, j'avais même réussi à lui parler de faire une révision, mais il a un agenda de ministre. Je vais retenter ma chance.

Les délais d'attente sont effectivement longs chez les quelques spécialistes de nos vieux flats.
Et ce n'est pas que spécifique à la région parisienne.

gunthar a écrit: vous me recommanderiez qui en RP ? JP Flat ou l'Atelier du roule toujours ?

JP Flat ou Légende

gunthar a écrit:Temps parfait ce week-end pour reprendre la RT et aller en Picardie pêcher des pêches...

Merci... comme toujours très agréable à lire.

Tu as fait combien de bornes depuis l 'an dernier ?
Tu es sûr de vouloir faire une révision chez un pro chaque année ?