Palica Style

Merci JBT, j’ai déjà croisé Marc à quelques reprises. On a fait à peu près les mêmes routes, lui sur sa Goldwing 1100 et moi sur mon Ural (Baie James, Labrador) avant que je parte en Alaska en R100GS.
J’aime bien ce film, plein de candeur, et qui donne envie de reprendre la route. Pas besoin d’investir des dizaines de milliers d’Osus: une vieille moto révisée, une tente, un duvet et on part. La GL1100 n’est peut-être pas la moto la plus adaptée mais il l’a fait, c’est le principal. C’est inspirant... Bon, ça y est, je vais préparer mon prochain voyage. Direction le Mexique 

merci, beau récit!

Palica a écrit: Direction le Mexique 

Remue pas le couteau dans la plaie...

J avais fait le Mexique et d autres pays d Amérique centrale dans les années 85 avec un vieux Combi VW acheté 500 US dans le Colorado.
Mon voyage initiatique , que du bonheur ( enfin maintenant , quelques galères et aventure épiques a l époque )

tu vas adorer 

Palica a écrit:
J’aime bien ce film, plein de candeur, et qui donne envie de reprendre la route. Pas besoin d’investir des dizaines de milliers d’Osus: une vieille moto révisée, une tente, un duvet et on part. La GL1100 n’est peut-être pas la moto la plus adaptée mais il l’a fait, c’est le principal. C’est inspirant... Bon, ça y est, je vais préparer mon prochain voyage. Direction le Mexique 

Je suis tout à fait en phase avec le titre "no Highway". 
C'est depuis quelques années ma philosophie, que se soit en voiture ou à moto.

Par contre, j'ai un doute quant au côté aventure. Car pour faire ce film il fallait au minimum un cameraman, une caméra et un drone. 
Je doute fort que tout cela était transporté sur une moto, fût ce une Goldwing 1100.

La tente et le duvet, à moto, ça va quand il fait beau. Par contre quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises la dépression profonde. J'en ai fait l'expérience en Autriche il y a bien longtemps.

Hoppla, a gruass t'hayma, 

Tout à fait d'accord, j'en ai également fait l’expérience en Finlande il y a aussi bien longtemps, mais j'en garde toujours le souvenir humide; remballer sous la flotte, remettre des vêtements et bottes humides et s'installer de nouveau sous la flotte 

Le Gros Zimm a écrit:
La tente et le duvet, à moto, ça va quand il fait beau. Par contre quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises la dépression profonde.

Quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises.

jbt a écrit:

Le Gros Zimm a écrit:
La tente et le duvet, à moto, ça va quand il fait beau. Par contre quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises la dépression profonde.

Quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises.

Salut JB,
chez nous, on dit dù Fritz! 

Hoppla, a gruass t'hayma, 

Le Gros Zimm a écrit:

Palica a écrit:
J’aime bien ce film, plein de candeur, et qui donne envie de reprendre la route. Pas besoin d’investir des dizaines de milliers d’Osus: une vieille moto révisée, une tente, un duvet et on part. La GL1100 n’est peut-être pas la moto la plus adaptée mais il l’a fait, c’est le principal. C’est inspirant... Bon, ça y est, je vais préparer mon prochain voyage. Direction le Mexique 

Par contre, j'ai un doute quant au côté aventure. Car pour faire ce film il fallait au minimum un cameraman, une caméra et un drone. 
Je doute fort que tout cela était transporté sur une moto, fût ce une Goldwing 1100.

La tente et le duvet, à moto, ça va quand il fait beau. Par contre quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises la dépression profonde. J'en ai fait l'expérience en Autriche il y a bien longtemps.

Les prises de vue "externes" sont pour la plupart faites sur un petit tronçon de la Labrador Highway (C'est plus de 1000 km de routes presque désertes entre Baie Comeau et Goose-Bay, avec quelques villes tous les 300/400 km pour mettre de l'essence). Et sur la route du nord qui va à la Baie James.

L'équipe de tournage (on s'entend que c'est 2 personnes) n'ont rejoint Marc que pour 1 jour ou deux, pour faire le maximum de prises de vue avec le drone et les prises de vue extérieures. Le reste, ce sont des vidéos de Marc lui-même.

Faire le Labrador highway jusqu'a Cartwright, c'est depuis Montreal environ 2 semaines aller-retour en roulant mollo (Presque 5000 km). Ca peut paraitre peu (moins de 350 km/jour) mais en Goldwing sur des routes de graviers, on ne roule pas vite. Bon, la Labrador Highway est maintenant asphaltée sur la majorité du parcours mais ce n'était pas le cas quand je l'ai fait.

Pour la Baie James, si on fait la Trans-Taiga, c'est la même chose.

Après, on fait des choix: on fait la route tout seul dans son coin en prenant quelques photos (ce que j'ai fait) et on partage - ou pas - au retour. Ou on fait un film pour partager à plus grande échelle en espérant donner l'envie a plein de personnes de faire pareil. Je respecte cette démarche. 

En ce qui me concerne, il a plu presque tout le temps sur le Labrador Highway, de Baie Comeau à Labrador City. Honnetement, c'était difficile et je prenais un motel ou un hotel régulièrement pour sécher mon linge (et j'avais ma chienne dans le panier alors pas facile de trouver un hotel qui accepte les chiens mouillés  ). Mais je ne regrette pas du tout et s'il n'y avait pas tant de routes qui me restaient à découvrir, je le referais volontiers. Même (en fait surtout) en Ural.

Voila mon petit compte rendu, il y a 11 ans (déjà!): https://bienvenueauflatistan.motards.net/t1451-rallye-tundra-run-2009-au-labrador

Vous devriez reconnaitre quelques paysages.

11 ans ...

Ça passe si vite...

Palica a écrit:
En ce qui me concerne, il a plu presque tout le temps sur le Labrador Highway, de Baie Comeau à Labrador City.

Quelle idée, aussi? Pourquoi tu n'as pas fait ce voyage en été?

Palica a écrit:

Le Gros Zimm a écrit:

Palica a écrit:
J’aime bien ce film, plein de candeur, et qui donne envie de reprendre la route. Pas besoin d’investir des dizaines de milliers d’Osus: une vieille moto révisée, une tente, un duvet et on part. La GL1100 n’est peut-être pas la moto la plus adaptée mais il l’a fait, c’est le principal. C’est inspirant... Bon, ça y est, je vais préparer mon prochain voyage. Direction le Mexique 

Par contre, j'ai un doute quant au côté aventure. Car pour faire ce film il fallait au minimum un cameraman, une caméra et un drone. 
Je doute fort que tout cela était transporté sur une moto, fût ce une Goldwing 1100.

La tente et le duvet, à moto, ça va quand il fait beau. Par contre quant il pleut constamment, au bout de 8 jours, tu frises la dépression profonde. J'en ai fait l'expérience en Autriche il y a bien longtemps.

Les prises de vue "externes" sont pour la plupart faites sur un petit tronçon de la Labrador Highway (C'est plus de 1000 km de routes presque désertes entre Baie Comeau et Goose-Bay, avec quelques villes tous les 300/400 km pour mettre de l'essence). Et sur la route du nord qui va à la Baie James.

L'équipe de tournage (on s'entend que c'est 2 personnes) n'ont rejoint Marc que pour 1 jour ou deux, pour faire le maximum de prises de vue avec le drone et les prises de vue extérieures. Le reste, ce sont des vidéos de Marc lui-même.

Faire le Labrador highway jusqu'a Cartwright, c'est depuis Montreal environ 2 semaines aller-retour en roulant mollo (Presque 5000 km). Ca peut paraitre peu (moins de 350 km/jour) mais en Goldwing sur des routes de graviers, on ne roule pas vite. Bon, la Labrador Highway est maintenant asphaltée sur la majorité du parcours mais ce n'était pas le cas quand je l'ai fait.

Pour la Baie James, si on fait la Trans-Taiga, c'est la même chose.

Après, on fait des choix: on fait la route tout seul dans son coin en prenant quelques photos (ce que j'ai fait) et on partage - ou pas - au retour. Ou on fait un film pour partager à plus grande échelle en espérant donner l'envie a plein de personnes de faire pareil. Je respecte cette démarche. 

En ce qui me concerne, il a plu presque tout le temps sur le Labrador Highway, de Baie Comeau à Labrador City. Honnetement, c'était difficile et je prenais un motel ou un hotel régulièrement pour sécher mon linge (et j'avais ma chienne dans le panier alors pas facile de trouver un hotel qui accepte les chiens mouillés  ). Mais je ne regrette pas du tout et s'il n'y avait pas tant de routes qui me restaient à découvrir, je le referais volontiers. Même (en fait surtout) en Ural.

Voila mon petit compte rendu, il y a 11 ans (déjà!): https://bienvenueauflatistan.motards.net/t1451-rallye-tundra-run-2009-au-labrador

Vous devriez reconnaitre quelques paysages.

Merci Fred pour ces explications sur la réalisation de ce film. 
Et j'ai "dévoré" ton compte-rendu d'il y a 11 ans. 

Bon, cela confirme bien que la tente sous la pluie ce n'est pas le top, surtout à moto. Et tu résumes très bien la situation. Il n'y a rien de plus désagréable que de remettre des vêtements humides et froids.
Et puis, moi, je suis une poule(t) mouillée! 

Hoppla, a gruass t'hayma, 

C'est dur la vie de motard sous la pluie, en plus on ne profite même pas du paysage, C'est certain que dans ces conditions il vaut mieux se déplacer en bagnole side car : on est beaucoup moins stressé sur 3 roues, en fait on conduit comme sur le sec. Bon, on est toujours mouillé mais on supporte mieux l'humidité.
Pour le choix de la 1100 Gold, pour l'avoir conduite sur une centaine de km en 82, je pense que ce n'est pas forcément un mauvais choix. Celle que j'avais conduite (la même que celle de la vidéo donc non carénée) était très agréable à conduire, confortable, la position était bonne (pour un custom), le poids en bas n'était pas gênant, le moteur très agréable (souple et puissant) et la moto était très fiable (mon copain a roulé 180000km sans rien casser, sur n'importe quel type de routes et souvent à cette époque à des vitesses déraisonnables, il s'en serait tous les jours et elle a superbement bien vieillie). J'avais trouvé cette 1100 extra, bon, la tenue de route pas trop mais mon copain s'en sortait pas mal en arsouille avec des Fournalès.  Quand je l'ai rendue à mon pote et que je suis remonté sur ma 60/2 j'ai vraiment eu le sentiment de rouler sur une épave bonne pour la benne.
Sinon, concernant la vidéo sympa, question : sincèrement, on doit devenir dingue à moto sur des routes qui ne tournent jamais ?

J'avais essayé celle d'un copain, dans les années 80, elle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Mais bon, les trucs gros et lourds, ça n'a jamais été mon choix.
plus récemment, même constat avec celle de Philimael. Même si le moteur m'avait alors bluffé.


Tiens, le copain c'est le gars qui a les mains dans les poches, devant moi. On l'appelait " Le gros Jacquot". Comme quoi, là aussi nos critères ont évolués....



Bon, je vais aller voir ces vidéos, et ce voyage d'il y a 11 ans.....