peintures rupestres

Ca n'a rien à voir avec la moto, mais on peut discuter de pas mal de sujets sur la taverne.
J'ai hésité d'en parler sur le Flatistan mais comme je ne trouve pas d'écho ailleurs, je me suis dit que peut être, quelqu'un s'intéresse aux vestiges de l'ancien temps où connait une personne qui s'y intéresse.

En cherchant des traces d'animaux dans la brousse, je suis tombé par hasard sur des parois rocheuses, dans des abris sous roche, avec des signes peints dessus. Je ne pense pas qu'ils datent de la préhistoire mais cela pourrait peut être attiré l'attention de connaisseurs.
J'ai vainement cherché sur Internet une signification de ses signes d'origine mandingue. Je n'ai trouvé que la représentation du signe 'Kanaga' (La croix à 2 branches)
Signe qui était d'ailleurs représenté sur le drapeau du Soudan Français. Et encore Kanaga n'est pas Mandingue mais Dogon.
Je suis même dernièrement parti voir un Marabout, mais étant plutôt versé dans les affaire du Coran, il n'a pas pu me renseigner correctement.

Elles sont normalement beaucoup moins visibles. Pour les faire apparaitre, je fais comme à l'époque, je les mouille (Je sais, c'est pas bien). Puis grâce au logiciel qui va bien, j'arrive à les faire ressortir.















Photo de la brousse actuellement

ça doit être prenant,
de te perdre là dedans et trouver ces traces du passé,
interessant.

Ça c’est un superbe sujet !
ZR

Superbe !
J'imagine l'émotion qu'on ressent en tombant là-dessus...

t'imagines le gars, à l'époque avant le smartphone et la console vidéo, en mal d'inspiration, qui se dit tout d'un coup :
"tiens j'vais faire dans le conceptuel pour faire chier celui qui trouvera ça plus tard ! "  
moi, j'm'arrète au Sanskrit

Je ne vais pas pouvoir t'aider à en trouver l'origine, bien sûr, mais j'imagine l'émotion quand on découvre ce genre de choses.
Edit : Ah merde, JBT a écrit la même chose.  

Il y a un bouquin qui évoque les sentiments qui peuvent nous traverser dans ce genre d'endroit, c'est "Faillir être flingué", de Céline Minard. Un livre onirique, mais que j'ai adoré. (Ce sont des bisons et des tentes peints par les Indiens, dans une grotte).



Moi même, une fois, j'ai croisé un reliquat du passé qui m'a interpellé. On a échangé quelques onomatopées, mais je n'ai pas compris grand chose. Quand il a commencé à croquer mon appareil photo, j'en ai profité pour me sauver. 

Francesco a écrit:
Moi même, une fois, j'ai croisé un reliquat du passé qui m'a interpellé. On a échangé quelques onomatopées, mais je n'ai pas compris grand chose. Quand il a commencé à croquer mon appareil photo, j'en ai profité pour me sauver. 

Dis-donc, ton reliquat du passé il s'habille et se chausse chez Decathlon ?

Oh tu sais, c'est un pauvre hère qui devait vivre de ce que lui jetait les touristes de passage.....

Une foi de plus Padré,tu as LA photo qui cadre avec le sujet.je suis mort de rire

Francesco a écrit:Je ne vais pas pouvoir t'aider à en trouver l'origine, bien sûr, mais j'imagine l'émotion quand on découvre ce genre de choses.
Edit : Ah merde, JBT a écrit la même chose.  

Il y a un bouquin qui évoque les sentiments qui peuvent nous traverser dans ce genre d'endroit, c'est "Faillir être flingué", de Céline Minard. Un livre onirique, mais que j'ai adoré. (Ce sont des bisons et des tentes peints par les Indiens, dans une grotte).



Moi même, une fois, j'ai croisé un reliquat du passé qui m'a interpellé. On a échangé quelques onomatopées, mais je n'ai pas compris grand chose. Quand il a commencé à croquer mon appareil photo, j'en ai profité pour me sauver. 

Ca me fait penser à une anecdote qui m'est arrivée en Guinée Conakry en pays Mandingue au sud de Kouroussa.
De retour d'une mine où j'avais bossé, je tombe sur un village dont la route était barrée avec des petits troncs et des buissons. Il y avait tout un tas de femmes derrière. Bon, pas vraiment des jeunesses et ça ressemblait plus à l'élection de Miss "oreille de cocker" que de Miss Guinée.
Je descends avec le chauffeur Peul pour parlementer avec les Dames. Un type d'une trentaine d'années vient me voir en bicyclette et me dit en me montrant une vieille qui vociférait : 'C'est Ma Maman, elle n'est pas contente, car la mine n'emploie pas ses enfants'. 
En gros, la mine n'embauchait pas les gens du village. Chez les Malinkés, il arrive souvent que les femmes sortent pour manifester le mécontentement social. On commence à discuter, surtout le chauffeur car il parlait un peu le Malinké.
Au bout de quelques instants, je vois les femmes qui commencent à chanter..."Toubabou,...." bon, je ne comprenais pas le reste mais visiblement elles parlaient de nous.
"Ah! ça va s'arranger" que je me dis, elles chantent c'est bon signe. Elles sont contentes.
Le chauffeur me dit : "Patron, faut partir vite, ça tourne mal". Et je vois 5 ou 6 vieilles furies avec des gourdins qui foncent vers nous. 
Ben, moi, je l'avais pas le gourdin à ce moment. 
On avait pas mal d'avance et on a réussi à monter dans la voiture et à faire demi tour.

Peu après le chauffeur me dit : Les vieilles, elles chantaient : "Le blanc, il ne passera pas ce matin"....Version Guinéenne de "No Passaran" 

On retourne à  la mine et on nous refile une bagnole avec 2 militaires armés avec des Kalach. On repars, on contourne le village et là, le chauffeur se gaufre, on tombe à la sortie du village mais derrière la barrière côté village. Quelques femmes, après le premier instant de surprise passé, foncent sur la bagnole avec des bâtons. Le chauffeur défonce la barrière improvisée composée de branchage...heureusement les femmes n'avaient pas assez de force pour y placer des troncs. Une jeune qui courait plus vite que les autres met quand même un coup de bâton sur la bagnole sans gravité.

Ce qui était marrant c'est que les hommes regardaient placidement les femmes qui s'énervaient.

Bula a écrit:

Francesco a écrit:
Moi même, une fois, j'ai croisé un reliquat du passé qui m'a interpellé. On a échangé quelques onomatopées, mais je n'ai pas compris grand chose. Quand il a commencé à croquer mon appareil photo, j'en ai profité pour me sauver. 

Dis-donc, ton reliquat du passé il s'habille et se chausse chez Decathlon ?

En plus il a de sacré poils pubiens, il doit se faire le maillot à la débroussailleuse....

jbt a écrit:Superbe !
J'imagine l'émotion qu'on ressent en tombant là-dessus...

Sûr, c'est même addictifs. Même si l'on se doute que les peintures ne doivent pas avoir plus que quelques centaines d'années et même parfois plus récentes.
Je n'ai rien trouvé sur Internet concernant cet endroit. Certains bergers les connaissent. 
Il y en a aussi beaucoup au Maroc. 
Je m'inspire des cahiers de Raymond Mauny qui a fait pas mal de recherche dans ce coin dans les années 50. Il décrit un monument avec 2 longues pierres dont une fait plus de 2 mètres de haut. Il était à côté de la route à l'époque de Mauny. Il est soit disant dans une propriété maintenant. Il n'aurais pas été détruit.
J'ai eu des infos là dessus et je vais essayer de le retrouver.

Extrait des cahiers de Mauny avec photo de la rive opposé du fleuve pris à l'endroit du monument




Vue actuelle prise mardi. Mais le monument serait dans une propriété privée derrière moi

C'est marrant comme ces histoires de pierres levées se retrouvent un peu partout.

Ici aussi, j'aime bien rechercher des traces du passé, même si c'est un passé proche. 








D'ailleurs, on a aussi nos peintures rupestres.....faciles à dater, pour certaines.   

Dernières péripéties:
J'avais trouvé sur le net les cahiers de Mr Mauny qui avait fait des recherches sur Bamako concernant les peintures rupestres. Certaines sont connues.
Je pars donc voir au musée de la Préhistoire qui est dans le flan d' une colline. A l'intérieur des grottes de la colline, je vois des reconstitutions mais rien d'intéressant.
Je me renseigne davantage et un gars me dit qu'il connait le coin et m'amène....dans un bar en plein air situé de l'autre côté de la colline.
Je trouve ça bizarre et il me conduit au fond du bar, toujours en plein air et je découvre ça:


Ce ne sont pas des reconstitutions mais bien les vraies peintures





Extrait des cahiers de Raymond Mauny



La grotte actuelle. On remarquera les barrières très utiles pour étendre slips et autre linge à sécher. Nous avons enlevé les slips pour éviter de tuer le mythe.

En fait, à l'époque, la colline était à quelques km de la ville. Mais en 70 ans, la ville a grandi. Les peintures se sont retrouvées en pleine ville. L'UNESCO a fait protéger le site et a construit un petit musée. 
Bien sûr, comme il fait très chaud, une petite buvette est apparue à côté de la grotte.
Puis, comme plus aucun touriste ne vient à cause des terroristes, les peintures n'ont plus intéressées personne. Les financements de l'Unesco ont été coupés.

La seul chose qui fonctionnait était le bar qui a pris de l'ampleur et les peintures sont retombées dans l'oubli.

Il faut toujours aller à l'essentiel.

caramba a écrit:
Extrait des cahiers de Mauny avec photo de la rive opposé du fleuve pris à l'endroit du monument




Vue actuelle prise mardi. Mais le monument serait dans une propriété privée derrière moi

ça n'est pas du côté de ce qui s'appelait "chez Marion" ? (un vieux Français d'un quintal et quelque, qui tenait un restau / élevage de porcs et autres à l'écart de la ville sur la route de Koulikoro, mais je ne me rappelle pas bien la distance qu'il fallait parcourir)

Philooo a écrit:

caramba a écrit:
Extrait des cahiers de Mauny avec photo de la rive opposé du fleuve pris à l'endroit du monument




Vue actuelle prise mardi. Mais le monument serait dans une propriété privée derrière moi

ça n'est pas du côté de ce qui s'appelait "chez Marion" ? (un vieux Français d'un quintal et quelque, qui tenait un restau / élevage de porcs et autres à l'écart de la ville sur la route de Koulikoro, mais je ne me rappelle pas bien la distance qu'il fallait parcourir)

On a les mêmes repères.
C'était super son truc. Comme les ferme-restos qu'il y avait en Vendée quand j'étais jeune. On y bouffait bien. La charcuterie était délicieuse quand il la faisait.
C'était à environ 50 bornes de Bamako. A 15 km de Koulikoro.
Il a arrêté depuis environ 5 ans puis a vendu. A chaque fois que je passe devant j'ai les boules. J'y suis même passé devant dimanche dernier.
Ce gars était né au Soudan Français. Son père avait une ferme au même endroit que le resto.
Sa femme était Asiatique (Vietnamienne, je crois). 
J'ai eu des nouvelles. Je ne sais pas si elles sont vraies. Un de ses fils serait tombé dans l'intégrisme musulman et donnait beaucoup de misère à ses parents. La femme de Mr Marion serait retourné en Asie et s'y serait donné la mort. Il n'a pas pu s'en remettre. Un de mes amis l'a rencontré il y a un an environ à Bamako.
Ce mec était sympa, un jour il m'avait fait visiter son exploitation. Il avait encore une vieille Dauphine et un vieux bull CAT.

La photo est prise sur la route de Koulikoro mais à Moribabougou, à 40 km de chez Marion.

Il y a d'autres restos qui se sont ouverts dont un qui s'appelle le domaine de Kanou sur la route de Koulikoro à 20 km de Bamako et aussi à Koulikoro même. Mais ce n'est pas pareil. Marion, c'était un vrai paysan comme chez nous en Vendée... La voix, la démarche, la mentalité, tout y était... Quand il a arrêté, ça a vraiment été la fin d'une époque.

Tu as dû aussi connaitre le Relax et l'Express à Bamako. Surtout au Relax, on y bouffe bien chez les Libanais et pas cher.

A côté de chez Bib, il y avait le Conakry bar, mais malheureusement, j'ai connu la fin et puis il a été transformé en école maternelle. C'était moins marrant.

Oui, le Relax et l'Express à l'Hippodrome, c'était les relais de base façon brasserie... C'est à deux pas, de l'autre côté du rail, que je bricolais ma GS chez un mécano de la gendarmerie qui avait une R80/7.

Côté Libanais, il y avait un petit resto dans une villa, où Habib Koité se produisait régulièrement, je dois encore avoir une K7 que je lui avais achetée quand il avait sorti son premier album, et un CD du deuxième. Le patron du resto (son nom m'échappe) nous préparait des mezzé d'enfer. Je me rappelle en particulier ceux au foie cru, qu'il ne mettait pas au menu au vu de l'hygiène des marchés locaux, mais nous proposait parfois les jours où il était sûr de son approvisionnement.

J'étais aussi un pilier du Bozo (un petit bar proche du centre, tenu par un métis, où on pouvait boire de la Castel bien glacée en 66 cl et/ou du gin-citron avec beaucoup de gin et un citron vert entier, en écoutant du Koko Taylor, ça changeait des daubes cubaines voire zaïroises passées ailleurs), je ne sais pas si tu as connu ni si ça existe encore.


En effet, la ferme de Marion était bien plus loin de Bamako que dans mes souvenirs. On y allait une ou deux fois dans le mois, le week-end, il fallait une paire de jours pour digérer. Je ne me souviens pas d'une Dauphine, mais d'une Frégate qui pourrissait gentiment et qui devait avoir été bleu ciel. Il travaillait avec son fils qui était destiné à reprendre la boutique, ce que tu racontes est bien triste.

Philooo a écrit:Oui, le Relax et l'Express à l'Hippodrome, c'était les relais de base façon brasserie... C'est à deux pas, de l'autre côté du rail, que je bricolais ma GS chez un mécano de la gendarmerie qui avait une R80/7.

Côté Libanais, il y avait un petit resto dans une villa, où Habib Koité se produisait régulièrement, je dois encore avoir une K7 que je lui avais achetée quand il avait sorti son premier album, et un CD du deuxième. Le patron du resto (son nom m'échappe) nous préparait des mezzé d'enfer. Je me rappelle en particulier ceux au foie cru, qu'il ne mettait pas au menu au vu de l'hygiène des marchés locaux, mais nous proposait parfois les jours où il était sûr de son approvisionnement.

J'étais aussi un pilier du Bozo (un petit bar proche du centre, tenu par un métis, où on pouvait boire de la Castel bien glacée en 66 cl et/ou du gin-citron avec beaucoup de gin et un citron vert entier, en écoutant du Koko Taylor, ça changeait des daubes cubaines voire zaïroises passées ailleurs), je ne sais pas si tu as connu ni si ça existe encore.


En effet, la ferme de Marion était bien plus loin de Bamako que dans mes souvenirs. On y allait une ou deux fois dans le mois, le week-end, il fallait une paire de jours pour digérer. Je ne me souviens pas d'une Dauphine, mais d'une Frégate qui pourrissait gentiment et qui devait avoir été bleu ciel. Il travaillait avec son fils qui était destiné à reprendre la boutique, ce que tu racontes est bien triste.

Ca fait quelques temps que je ne suis pas aller de l'autre côté des rails mais il y a quelques temps, c'est là que les bricoleurs se posaient.
Je ne sors plus beaucoup en ville que ce soit à Ouaga ou à Bamako. Je n'aime pas beaucoup ça. Les endroits que tu nommes ne me disent pas grand chose. Il m'arrive parfois d'aller chez Thierry ou au Savannah. 
Par contre, il y a un autre endroit que tu dois connaitre car le mec avait des bécanes. Il faisait pizzeria. Il avait même une BSA Goldstar.

Tu dois avoir raison, ça doit être une Frégate. J'ai dit Dauphine mais je n'en étais pas sûr. 
L'histoire de Marion m'a aussi fait chier. Je me rappelle surtout de sa femme qui se marrait tout le temps.

Au fait, en quelle année étais tu à Bamako? 
J'y viens depuis pratiquement 2001. Mais j'y étais moins souvent avant.

caramba a écrit:Au fait, en quelle année étais tu à Bamako? 
J'y viens depuis pratiquement 2001. Mais j'y étais moins souvent avant.

J'y étais entre 90 et 96. Ensuite, entre 98 et 2002 j'étais à Yamoussoukro, je suis remonté à Bamako une paire de fois.
Je ne suis plus retourné en Afrique depuis 2002.
Pour Marion, une chose est curieuse : à l'époque, OK j'étais bien plus jeune et tous les plus de 40 ans étaient des vieux . Mais ce type me semblait avoir déjà la cinquantaine bien tassée il y a 25 ans, et j'ai en mémoire une petite bonne femme bien franchouillarde plutôt qu'une Asiatique... on parle bien du même ?


Une BSA à Bamako, non ça ne me dit rien. J'y avais acheté ça :


C'était devenu ça :


Et maintenant c'est ça :

Encore un beau projet pour la retraite

Philooo a écrit:

caramba a écrit:Au fait, en quelle année étais tu à Bamako? 
J'y viens depuis pratiquement 2001. Mais j'y étais moins souvent avant.

J'y étais entre 90 et 96. Ensuite, entre 98 et 2002 j'étais à Yamoussoukro, je suis remonté à Bamako une paire de fois.
Je ne suis plus retourné en Afrique depuis 2002.
Pour Marion, une chose est curieuse : à l'époque, OK j'étais bien plus jeune et tous les plus de 40 ans étaient des vieux . Mais ce type me semblait avoir déjà la cinquantaine bien tassée il y a 25 ans, et j'ai en mémoire une petite bonne femme bien franchouillarde plutôt qu'une Asiatique... on parle bien du même ?


Une BSA à Bamako, non ça ne me dit rien. J'y avais acheté ça :


C'était devenu ça :


Et maintenant c'est ça :

Encore un beau projet pour la retraite

Pour Marion,  ce qui m'a fait tiquer c'est qu'il n'était pas très gros et il n'avait pas de fils qui travaillait avec lui

En fait, je crois bien que tu me parles du père. Et moi, j'ai connu le fils qui devrait avoir dans les 55 ans ou un peu plus maintenant et qui vraisemblablement avait repris l'affaire de son père. Je pense que j'ai commencé à aller chez Marion en 2010 ou 2009. On mangeait sous une grosse paillotte très bien équipée. Ce n'était pas loin du fleuve. Il y avait un singe rouge (Patas) dans une cage.
Parce que des Marions à Bamako, il n'y en a pas beaucoup. Déjà qu'en France ce n'est pas un nom courant.

Un jour, dans les années 90, je m'arrête à Yamoussoukro et je fais la connaissance d'un Français qui avait une pizzéria. On discute un peu et le type me dit que sa femme vient de Parthenay. Je lui demande d'où exactement. En fait elle venait d'un bled qui s'appelle Chanteloup à côté de Bressuire. 
Mes parents ont habité Bressuire durant 17 ans, j'y ai passé ma jeunesse. Je connaissais la famille car c'était de gros bagarreurs dans les bals. La fille s'était barrée à 16 ans à Paris dans le début des années 70. 
Tu dois les connaitre, il y avait un chimpanzé qui sautait sur le dos des clients et qui bouffait avec les patrons. J'y suis repassé en 2014, le type était très fatigué mais la femme était toujours aussi en forme, le singe était mort.

Il y avait un autre couple que j'ai connu à Ouaga il y a une quinzaine d'années. Ils géraient, soit disant, l'hôtel Président à Yamoussoukro. Avant, d'après leurs dires, ils géraient un hôtel campement à Ferké situé à la sortie de la ville sur la route de Bouaké. Je crois que ça s'appelait la Savane ou un nom comme ça.

Ca a bien changé tout ça maintenant. 

Sympa la Mustang.

Ah oui, j'ai dû connaître le père Marion. Question gabarit, pas d'erreur possible, ça débordait de partout... Et j'ai croisé quelquefois le fils, peut-être plus jeune que moi. C'était sur la route de Koulikoro, entre la route et le fleuve, ils élevaient les cochons dans des sortes de stalles en plein air.

Le couple de "gérants" (plutôt "régisseurs") du Président de Yakro au tournant des années 2000 s'appelaient Baron, je les ai assez bien connus. Je ne me rappelle pas qu'ils soient passés par Ferké mais ça faisait un moment qu'ils étaient sur le continent.
Question Français qui tenaient des restaurants à Yamoussoukro, je ne me rappelle que le "Motel Shell", en plein centre ville (si l'on peut dire, en parlant de cette "ville" bizarre qu'est Yakro), côté droit de la route en montant sur Bouaké. Les pizzas étaient leur point fort, mais ils faisaient pas mal d'autres choses. Ils avaient toute une ménagerie (oies, tortues, paons je crois, et même un lion dans un enclos), mais je ne me souviens pas du tout d'un chimpanzé.

Philooo a écrit:Ah oui, j'ai dû connaître le père Marion. Question gabarit, pas d'erreur possible, ça débordait de partout... Et j'ai croisé quelquefois le fils, peut-être plus jeune que moi. C'était sur la route de Koulikoro, entre la route et le fleuve, ils élevaient les cochons dans des sortes de stalles en plein air.

Le couple de "gérants" (plutôt "régisseurs") du Président de Yakro au tournant des années 2000 s'appelaient Baron, je les ai assez bien connus. Je ne me rappelle pas qu'ils soient passés par Ferké mais ça faisait un moment qu'ils étaient sur le continent.
Question Français qui tenaient des restaurants à Yamoussoukro, je ne me rappelle que le "Motel Shell", en centre ville (si l'on peut dire en parlant de Yakro) côté droit en montant sur Bouaké. Les pizzas étaient leur point fort, mais ils faisaient pas mal d'autres choses. Ils avaient toute une ménagerie (oies, tortues, paons je crois, et même un lion dans un enclos), mais je ne me souviens pas du tout d'un chimpanzé.

Un lion? Non, on ne parle pas de la même chose.
Pour finir mon histoire de recherche de monument ancien. En comparant les anciennes photos ainsi qu'avec le témoignage d'un vieillard, j'ai retrouvé l'endroit où il y avait le monument.

Avant c'était ça


Maintenant c'est ça


Tout a été détruit, saccagé,....personne ne sait plus rien

Derrière, on reconnait bien la photo du fleuve avec beaucoup plus d'eau à l'époque. Alors que si l'on regarde les dates de la prise de photo en N et B, elle date de début Janvier, 52 donc de 1,5 mois de plus dans la saison sèche.
Je retrouve aussi pas mal de traces de cours d'eau saisonniers qui devaient être permanents à l'époque.

Salut les Africains !
Je suis né à Bamako en 1956, mais pas resté longtemps, pas de souvenirs, à part les images des films de 8 mm de mon Papa..
J'y suis retournés quelques fois dans les années 80/90 pour des missions humanitaires bénévoles.
Je suis né à l'hôpital du point G, je sais qu'il existe toujours, et qu'il a gardé cette appellation depuis sa construction par les militaires français à l'époque de l'AOF.
Savez vous d'où viens cette appellation ?

De mémoire, le sommet de la "colline du point G" qui domine Bamako au nord était l'emplacement d'une borne topographique ("point A", "point B", etc.). L'hôpital est sur cette colline.

Philooo a écrit:De mémoire, le sommet de la "colline du point G" qui domine Bamako au nord était l'emplacement d'une borne topographique ("point A", "point B", etc.). L'hôpital est sur cette colline.

Alors toi tu es un tueur de rêves
J'étais à m'imaginer un hosto spécialisé en sexologie, avec des infirmières nues sous leur blouse.....
Patatras !