RATIER C6S - Une restauration pour rouler...

Toutes ces machines, ça me fait rêver
Bravo pour ce travail

Je reviens sur l'emplacement de la sonde de température d'huile.
Je pense que la mesure serait faussée si elle était à l'avant car le flux d'air tapant dessus doit la refroidir et donc donner une valeur inférieure à la réalité.

La carter 3 litres sur ma R75/7 a aussi le taraudage à l'arrière sur la face verticale.

Je loue ta faconde et avec cet aplomb à justifier tes travaux, tu peux encore épater du monde.

Va, je continuerai de te lire.

patn58 a écrit:Je reviens sur l'emplacement de la sonde de température d'huile.
Je pense que la mesure serait faussée si elle était à l'avant car le flux d'air tapant dessus doit la refroidir et donc donner une valeur inférieure à la réalité.

La carter 3 litres sur ma R75/7 a aussi le taraudage à l'arrière sur la face verticale.

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Je conçois de mesurer la température de l’huile à l’endroit (le plus près ) d’où elle est réutilisée.

Topf a écrit:

L’embrayage, je soupçonne que tu utilises des ressorts (à boudin), un ressort diaphragme genre BMW n’est-il pas envisageable.
Où se passe le pivotement sur la tige, elle tourne avec l’arbre primaire ?

L'adaptation d'un ressort à diaphragme est assez complexe: la caractéristique de raideur d'un tel ressort est une courbe en S. En général, la zone de fonctionnement est positionnée dans la zone de pente négative, ce qui procure un effet d'assistance au moment du débrayage, d’où la sensation de douceur de commande avec ce type d'embrayage. Les caractéristiques d'effort sont fonction des diamètres des cordons d'appui qui doivent être faits avec précision. Ceci n'est pas insurmontable, mais il faut pratiquement refaire un volant moteur pour tenir compte de ces paramètres.
Personnellement, j'ai fait un compromis qui consiste à supprimer l'entraînement par les colonnettes de fermeture et réaliser la fonction transmission du couple par des languettes tangentielles comme en automobile. En outre ces languettes agissent comme des ressorts qui favorisent la levée du plateau au débrayage et apportent une grande douceur à l'opération de débrayage.



La commande par la tige centrale est très proche de celles des BMW série 2 et antérieures

Salut tout le monde,
   Le "Savant de Marseille" a raison, l'adaptation d'un ressort a diaphragme demande une étude complète et une réalisation soignée pas facile réaliser pour le commun des mortels (et surtout pour un gain minime). 
   Il est allé aux écoles pour connaitre la conception des moteurs thermodynamiques, pas moi, donc j'écoute quand il me parle.
   La sonde située a l'arrière est plus discrète et a  moins de chance de "défunter" de mort violente. Sa position influe probablement sur les informations quelle indiquera mais comme on ne sait pas définir les consignes d'utilisation ...Je ne savais pas que BMW avait copiè sur moi.
   Bonne journée à tous.

L'adaptation d'un ressort à diaphragme est assez complexe: la caractéristique de raideur d'un tel ressort est une courbe en S.


Ceci n'est pas insurmontable, mais il faut pratiquement refaire un volant moteur pour tenir compte de ces paramètres.



La commande par la tige centrale est très proche de celles des BMW série 2 et antérieures[/quote]


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Quand j’ai évoqué le ressort à diaphragme, ce n’était que l’idée d’améliorer l’existant.
BMW l’a choisit et le conserve depuis soixante ans en fait une référence honorable.
Y rapprocher ce principe m’a semblé logique au regard de l’éblouissante technique déjà mise en œuvre dans l’exécution d’un carter d’huile.
Soigner l’existant, c’est bien mais quand on peut le guérir (pour aller loin) c’est mieux.
Cette adaptation est moderne et judicieuse même si elle requière, aussi, du jus de cervelle.
Les faire revivre, quel beau projet.

Dans la série "plus c'est long, moins c'est bon...", on a donc la relime de la boîte de vitesses.
Là, je dois en être à plus de 30h de boulot, et je touche au but.

Travail en cours:






Aujourd'hui j'en suis là:



Pour estimer ce boulot fini, il me reste à reprendre et faire rejoindre la fonderie de la boîte avec la fonderie du couvercle du sélecteur, ainsi que la continuité de la feuillure qui reçoit le carter en tôle de la bobine et du filtre à air.

Ce sont les défauts que je trouve les plus flagrants. Le reste n'est pas parfait, mais ne me choque pas.

Et ensuite, enfin, on refera du copeau, et on s'attaquera au vilebrequin.

quel beau travail , je suis vraiment admiratif .

tout "simplement" superbe

Les vacances approchent, et je ne suis pas mécontent d'en avoir fini avec la travail sur les fonderies!
Comme c'est là, ça me va, je n'y touche plus. Ce n'est pas parfait, mais ça me plaît.

Les détails qui me restaient à reprendre étaient:

Le pourtour du carter des cliquets.



La continuité des feuillures supérieures des carters moteur et de boîte, ce qui donne ça aujourd'hui.





Le carter de grille a été limé et poncé pour être raccord avec le reste.


Il est équipé d'un capteur de point mort, pour faire remonter l'info au poste de conduite. 
Merci Jean-Jacques pour la modif.

Le levier manuel a aussi subi l'épreuve de la lime et du papier abrasif.


L'entretoise d'adaptation de l'alternateur est en place.


J'en suis aujourd'hui avec une commande comprenant tous les roulements et joints spi en cours de livraison, j'ai quasiment fini de dessiner les outillages de démontage et de remontage du vilebrequin.

Très rapidement, la boîte va pouvoir retrouver ses arbres et ses pignons, sur des roulements neufs, avec les joints spi qui vont bien.
Il va falloir que je modifie la boîte de vitesse au niveau de la sortie du tripode, pour loger un joint spi.

Mais, ça, ça sera après les fêtes...

Bien le bonjour à vous tous, et surtout, bonne année!

On avait parlé du vilebrequin avant les vacances, celui-ci a donc été démonté en ce début d'année.

Mais avant d'en arriver là, il a fallu fabriquer un outillage pour maintenir en place le vilebrequin pendant le passage sous presse.

Il y a donc eu un peu de tournage...



... un peu de fraisage...


... un peu de lime...


... et voilà!


Un passage sous presse plus tard,


Et le tour est joué,


Bilan de l'état de l'embiellage:
Les manetons sont propres, avec une cote à 36,01mm sur les deux portées de roulement. L'état de surface des piste est bon, pas de traces, ni de piqures.
Les bielles sont propres. Une a une cote au niveau de la tête de 50,020mm, sans ovalisation, et l'autre est entre 50,020 et 50,025mm.


Les cages vont être remplacées par des modèles en bronze accueillant 14 rouleaux au lieu 12 initialement.

A coté de ça, le travail sur la boîte de vitesse continue, le carter des cliquets est passé en "tout roulements",



Le carter de boîte, a été fraisé pour accueillir un joint spi en sortie,


Le palier porte roulement arrière de l'arbre primaire a été retourné, et est en cours de fraisage,


Le cadre enfin, et été posé sur l'établi, et j'ai commencé le travail.



Démontage du bras oscillant, de la fourche, des reposes-pieds, la pédale de frein... Et enfin le nettoyage,


... Et ça, c'était juste pour bicher un soir  


A suivre donc, il va falloir commander les cages en bronze et des rouleaux en cote réparation pour le vilebrequin. Il me va aussi falloir fabriquer un banc de concentricité pour le remontage.
Et en parallèle le travail sur la boîte va continuer aussi.

Je viens de recevoir le rappel de note secrétaire, pour le rasso de septembre, va falloir que je me bouge, si je veux y aller avec cette C6S.

J'en profite pour re-glisser un merci à Jean-Jacques pour toutes ses réponses à mes questionnements de débutant dans certaines technos.

la vache, du très bel outillage ! et ne parlons pas du travail et de la création d'outils !!! Bravo

Sacré travail, bravo

superbe  travaille

Salut mon breton préféré,
   Ce que tu fais est très beau et mérite le respect, comme tout travail manuel. Les petits jeunes qui ont constaté qu'une lime a un manche et qu'il faut pousser pour faire des copeaux ne sont plus légion, ... C'est presque une race en voix de disparition.
   Un détail, ton bras oscillant est du premier modèle réputé pour ses ruptures intempestives. Ils faudrait que des Ratierologues confirment ou infirment cette information qui me vient d'un policier mécano sur ces machines dans l'Ain. Il m'a collé des palpitations car je me demandais bien pourquoi il m'avait arrêtè.
   Bonne soirée.
   Lévrier Noir

Je tombe sur ce post. Très joli travail, très interessant.
Cette C6S va être magnifique.  Bravo.