Stylos et autres instruments d'écriture.

Donc ,on ecrit mieux malgres parkingsonne : pas valable on voit toujours les fautes d'orthographes...

tortilla a écrit:...  

Ah oui, le Waterman option limitée HD... ! j'en ai entendu parlé par le fait qu'il avait un défaut d'origine : il n'écrivait pas.   Waterman s'en est rendu compte, mais totalement pas hasard car aucun client n'avait fait de réclamation.

Oui bon ça va hein...... 



En  plus c'est totalement faux. Il y a eu une réclamation. Le gars avait cassé la plume en essayant d'ouvrir sa bière.

Gastair a écrit:

tortilla a écrit:...  

Ah oui, le Waterman option limitée HD... ! j'en ai entendu parlé par le fait qu'il avait un défaut d'origine : il n'écrivait pas.   Waterman s'en est rendu compte, mais totalement pas hasard car aucun client n'avait fait de réclamation.

Francesco a écrit:O
En  plus c'est totalement faux. Il y a eu une réclamation. Le gars avait cassé la plume en essayant d'ouvrir sa bière.

Gastair, question peut-être stupide mais bon, j'ai tu as l'habitude.

Comme je suis gaucher, est-ce qu'écrire avec une plume utilisée (donc usée) par un droitier peut la rendre inconfortable et "accrochante" sur le papier?

Et autre question: j'ai acheté à bas prix je me suis fait avoir sur eBay Canada: un Shaeffer mais il est défectueux (la pompe je pense. J'avais mal lu la description ). Est-ce que tu peux me le réparer et me le restaurer (je paie bien sur)?

Ou vaut-il mieux trouver qq sur place? Je peux le passer aux Ultra-sons avant mais j'ai quand meme peur de faire des bêtises...

Donc il faut changer la plume? Ca coute combien de bras? Le mieux est peut être que je l’échange...

Oups j'avio pas vu ta question... je pars travailler, je te réponds ce soir

En Or massif, plus chère que ton riblon ....
Sinon perdue pour perdue, tu peux la polir à ta main sur une meule (à une seule roue ;+) très fine.

mon fidèle assistant depuis 35 ans 

Voici un des derniers stylos que j'ai acquis.


Il est un de ceux que j'ai toujours aimé : le Vacumatic de Parker. 
Parker était un peu dans la mouise au début des années 30... surtout que Sheaffer faisait preuve de beaucoup d'audace technique et stylistique. Le coup (presque) fatal fut donné à Parker avec la sortie du modèle Balance de Sheaffer, qui comme son nom le laisse penser, possédait un équilibre esthétique remarquable. 

Concurrent redoutable de Parker... ici en photo (du net) Sheaffer avec son magnifique Balance : (un célèbre "effronté" Flatistanais possède un beau modèle de Balance   )



Alors Parker réagit fortement en sortant le Vacumatic...

Voici celui que je viens de restaurer (m'enfin j'ai pas fait grand chose, il était en très bon état) :



Créé au tout début des années 30, il est un pur produit de l'art déco US.
D'une finition remarquable, il était composé de celluloïd travaillé en fines couches superposées, couches alternativement translucides et opaques. 

D'un symbolisme évidant, il était la représentation très imagée des tours de New-York illuminées la nuit.






D'une grande finesse de conception, il était possible de voir par transparence le niveau d'encre.




Produit haut de gamme de Parker, le Vacumatic fut donc conçu au tout début des années 30 et aura une longue et belle carrière.
A l'instar de la G/S pour BMW Motorrad en 1980, le Vacumatic fut en 1933 le stylo qui sauva Parker. 
Dés l'entrée en guerre des Etats Unis en 1941, l'utilisation de l'aluminium fut réservé à la production de guerre, aussi le modèle ici présenté fut dépourvu de ce métal (il comportait à l'origine un poussoir de remplissage en aluminium). 
Son système de remplissage novateur n'était pas un système classique dit "à pompe". En effet, il possédait un système à diaphragme (et non à sac) qui permettait un remplissage très important d'encre. (2 fois plus qu'un modèle classique)
Il est rare de trouver un Vacumatic en état, et si ce stylo très moderne comportait moins de pièce que la concurrence, son système de remplissage est toutefois plus complexe à réparer qu'un classique sac, d'autant plus quand le système de poussoir est en aluminium et verrouillable par quart de tour.




Cher stylo, ce Vacumatic est dit "Major" (taille 12,9 cm sans bouchon), le losange bleu sur l’agrafe de son bouchon signifiait qu'il était garanti à vie (afin de concurrencer Sheaffer qui proposait le même avantage). Il est le stylo qui donna à Parker son symbole de marque... l'agrafe en forme de flèche.
Sa plume était en or 18 carats, et à l'instar du Balance de Sheaffer, elle permettait d'écrire sur ses deux faces... une face souple pour écrire normalement, et une face plus fine et ferme pour les copies carbone.



Le Vacumatic est le stylo le plus agréable que je possède, outre son autonomie remarquable, il procure une glisse formidable avec de magnifiques pleins et déliés. Sa plume est à la fois douce, souple et incisive... ce stylo n'est pas lassant et donne envie d’écrire même au-delà de l'inspiration. On se surprend à prendre plaisir à remplir des pages de mots et de signatures, un bijoux d'écriture qui pousse à tracer des lignes sans vrai but.




Sa carrière se prolongera jusque dans les années 50 au Canada mais la relève arriva dès les années 40 avec la sortie du Parker 51 qui rendait hommage au célèbres avions US Mustang P51D (ou B comme ci-dessous)

Au départ, ça ne devait pas me passionner, ce fil.
Mais tu arrives à le rendre passionnant ! 

Francesco a écrit:Au départ, ça ne devait pas me passionner, ce fil.
Mais tu arrives à le rendre passionnant ! 

Pareil...

merci.

Méfiez vous c'est addictif.... Palica si tu me lis...  

Très beau ces stylos.
Pour une fois que l'Amérique donne dans la finesse...

Gastair a écrit :

"... outre son autonomie remarquable, il procure une glisse formidable avec de magnifiques pleins et déliés. "

Visiblement, ici, on écrit comme on fait de la moto !!!

Bon allez ! Jevais plumer une oie...

Merci Gastair. Passionnant!  

 Mais a chaque fois que tu relances ce post, je file voir sur les petites annonces et je craque... je dois pourtant résister! Même si ces stylos permettent encore de s’acheter des pièces anciennes et bientôt rares à des prix somme toute raisonnables. Et ce sont des objets ayant une histoire souvent inonnue mais passionnante à imaginer. Bon, je vais voir si je touve quelques beaux modeles.

Tiens, fidèle à moi-même, une quesion: existe-t’il un livre traitant de l’histoire et de la restauration des vieux stylos, ou est-ce que tout se passe sur Internet?

Pu--ain de grippe... elle joue au yoyo avec moi 

Je préfère les livres au extraits qui en sont tirés sur internet. Il existe pas mal de livre mais beaucoup moins que pour les montres.
Mais perso avant de connaitre un peu les stylos, et ce qui s'y rapporte, je me suis intéressé à l'écriture. Comme je te le disais en MP je suis passé par la graphologie via mon père et les écrits de Crépieu Jamin. Que l'on croit ou non à la significations du tracé, la graphologie est un passage incontournable qui dévoile l'importance du geste dans l'écriture. Je sais que les écritures les plus moches ne sont pas les plus mauvaises et ça me rassure   

Je connais les stylos qui vont avec mon caractère, c'est à dire ceux qui sans accroche et sans trop de mollesse traduisent agréablement sur le papier les ordre donnés à ma main par mon esprit. Il faut trouver le stylo qui ne bride en rien les lancées de l'écriture, les appuis, les demi-tours. Comme dit Alatriste c'est un peu comme une moto, faut pas que ça guidonne en plein virage 


Je n'ai pas de livre favoris car ils sont complémentaires j'en ai 4 qui ont tous des défauts et des qualités. Je n'ai pas trouvé LE livre exhaustif, la vraie encyclopédie. Les champions dans le domaine sont les anglais et c'est chez eux que j’achète les produits et accessoires. J'ai pas mal discuté aussi avec un Anglais concernant la restauration.

Pas de stylo plume sans encre...

Un stylo plume c'est à l'origine un instrument de voyage, un instrument mobile et autonome qui permettait d'avoir l'encre intégrée dans le porte plume.

Pourtant, avant l'invention du stylo plume puis feutre et enfin bille, le voyageur avait trouvé des solutions pour être mobile tout en rendant compte de ses impression par écrit.

Il existait l'encrier de voyage, un encrier de poche qui permettait sans risque de renversement, de trimbaler sur un bateau, en calèche, à cheval ses instruments d'écriture.
Voici donc un bel exemplaire qui porte sur lui la trace des aventures, et affiche ses ambitions d'effacement de frontières. Lever l'encre !


Un globe minuscule qui figure un globe terrestre. Il est en laiton recouvert de papier.
Le rond beige sur la partie inferieure est un bouton d'ouverture dissimulé.



Il date... il porte les stigmates de ses voyages... le restaurer serait un sacrilège.
A l’arrière, la petite charnière d'ouverture.
Il date du dernier tiers du XIXeme siècle. 1868.






Quand on appui sur le bouton, il s'ouvre vivement via un ressort. On voit ici le bouchon étanche.




En appuyant cette fois sur le petit levier latéral à droite, l'épais bouchon se lève tout aussi vivement.
 


On voit enfin le flacon de verre qui renferme l'encre.
Le bouchon assure une parfaite étanchéité avec le bort en verre proéminent.












Le voici avec son flacon interne qui permet malgré sa compacité de nombreuses pages d'écriture.





Magnifique instrument d'écriture...........

voilà le mien je l ai aussi en noir , rouge et vert

Ces stylos Bic sont bien plus techniques que les stylos plumes. L'encre, la bille et son logement sont d'une qualité et d'une précision inouïe.
Le logement est en laiton et la bille au carbure de tungstène sertie au micron près.
Le bouchon est percé par sécurité et le trous sur le corps permet à la pression atmosphérique de pousser l'encre vers le bas. Son corps est hexagonal afin de ne pas rouler sur le bureau.

L'encre est aussi très technique elle doit avoir une consistance très précise et sécher en 2 secondes quand elle est déposée sur le papier.
Mais en général, celui qui utilise ces stylos (j'en utilise beaucoup) n'éprouve aucun attachement pour cet outil consommable pourtant très technique.

Le stylo plume avec réservoir est bien plus noble et ne produit aucun déchet autre que l'encre, il est l’antithèse du jetable et donc bien plus économique qu'un bic.
alain81 rouge, vert bleu ou noir, ton stylo n'est pas aussi simple que ça...

Il possède un défaut et je ne comprends pas qu'il n'ait pas été corrigé... lequel ? il reste aussi une amélioration simple à apporter.

Merci pour cet intéressant exposé technique.
Ces stylos ont en effet la complexité cachée des choses simples.
Dans le monde du deux roues j'ai un petit faible pour Motobécane sur ce plan.

Gastair a écrit:Ces stylos Bic sont bien plus techniques que les stylos plumes. L'encre, la bille et son logement sont d'une qualité et d'une précision inouïe.
Le logement est en laiton et la bille au carbure de tungstène sertie au micron près.
Le bouchon est percé par sécurité et le trous sur le corps permet à la pression atmosphérique de pousser l'encre vers le bas. Son corps est hexagonal afin de ne pas rouler sur le bureau.

L'encre est aussi très technique elle doit avoir une consistance très précise et sécher en 2 secondes quand elle est déposée sur le papier.
Mais en général, celui qui utilise ces stylos (j'en utilise beaucoup) n'éprouve aucun attachement pour cet outil consommable pourtant très technique.

Le stylo plume avec réservoir est bien plus noble et ne produit aucun déchet autre que l'encre, il est l’antithèse du jetable et donc bien plus économique qu'un bic.
alain81 rouge, vert bleu ou noir, ton stylo n'est pas aussi simple que ça...

Il possède un défaut et je ne comprends pas qu'il n'ait pas été corrigé... lequel ? il reste aussi une amélioration simple à apporter.

J'avoue que je ne les avais jamais regardé sous cet angle..... 

Le défaut c'est le fait qu'il bave souvent à la première utilisation lorsqu'on le traîne au fond d'une poche ? 

Bien vu.. enfin c'est presque ça. je ne comprends pas pourquoi l’agrafe est sur le bouchon comme pour un stylo à plume. Elle devrait être fixée sur le petit capuchon arrière pour que la pointe soit vers le bas quand on le fixe sur un rebord de poche.
Là la pointe est vers le haut quand il est fixé et donc l'encre redescend dans le tube surtout s'il fait chaud. Si un stylo plume doit bien être fixé plume vers le haut pour ne pas couler, pour un "Bic" c'est le contraire.
Ils auraient aussi pu strier horizontalement le stylo vers son extrémité pour que les doigts ne glissent pas pendant l'écriture, des petites vagues de matière pour ne pas que ça s'encrasse et pour laisser un touché agréable.

Ca y est, je suis en plein magasinage... Tu parles du Parker Vacumatic mais moi, je m’étais plus orienté vers l’Aerometric mais je n’aime pas le 51 avec sa plume enfoncée, je veux une plume visible. Donc je regarde pour un Vacumatic (merci Gastair  ). Certains sont très (trop?) chers mais je suis quelques encheres sur eBay.